Mon cœur est une fleur sauvage
Sans oser
laisser paraître
Par manque
de courage
Sans
avouer l’envie d’être
Les
sentiments qui naissent
Se noient
dans le néant
Me
froissent sans cessent
Et se
dispersent par le vent
La mémoire des corps et du cœur
Si nos âmes percevaient le même
bonheur
La
souffrance ne serait pas maîtresse
Et
suivrait le courant de l’eau
Avec
passion et tendresse
Emportant
tous mes maux
Si nous
étions âmes sœurs
Comme la
terre et la mer
Je
t’ouvrirais mon cœur
Comme une
fleur d’outre-mer
Extrait du recueil " La mémoire des corps et du cœur"
Aux éditions Bleu Ciel et Bleu Marine