13 octobre 2014

L'art numérique bouleverse la compréhension d’une œuvre d'art...


L'histoire se souvient de Picasso ou de Goya pour leur audace à exprimer au travers de leurs créations la quête passionnée de liberté qui les habitait. Une liberté artistique, celle qui doit faire de l'art le sanctuaire des esprits créateurs. Le siècle dernier fut particulièrement prolifique en matière artistique. Certains arts, comme la photographie, le cinéma, ont connu un développement d'une dimension formidable, pendant que les arts plastiques vivaient de profondes mutations. 

Les mouvements cubiste, surréaliste, pour ne citer qu'eux sont d'ailleurs la confirmation que l'art au siècle dernier n'eut de cesse d'être secoué par des révoltes théoriques et esthétiques. Notre siècle, quant à lui, risque de voir de profondes transformations artistiques en raison d'évolutions techniques. Avec l'émergence d'une société informatisée, de nouvelles formes d'art sont-elles appelées à remplacer les précédentes ? 

C'est notamment le cas de l'art numérique, ces œuvres dont la forme et le contenu sont, en partie ou totalement, le produit d'un processus informatique, connaît un développement incontestable. Un vocabulaire particulier auquel on doit se familiariser accompagne l'art numérique, la Cyberculture. 

L'art numérique bouleverse la compréhension qu’on se fait d’une œuvre d’art puisque celle-ci peut échapper à son créateur et mener une vie indépendante dans le monde du virtuel, se lestant de sens que l'artiste n’aurait ni voulu, ni prévu.